Explorez les implications de l’incoterm 2024 pour les responsables des opérations achats : gestion des risques, optimisation des coûts, et conseils pratiques pour une chaîne d’approvisionnement performante.
Comprendre l’incoterm 2024 : enjeux et bonnes pratiques pour les responsables des opérations achats

Évolution des incoterms et impact sur les opérations achats

Comprendre l’évolution des incoterms pour mieux anticiper

Depuis leur création, les incoterms jouent un rôle central dans le transport international des marchandises. La version incoterms 2024 introduit des ajustements qui impactent directement la gestion des opérations achats, notamment pour l’acheteur et le vendeur. Ces évolutions visent à clarifier les responsabilités de chaque partie, du lieu de livraison à la prise en charge des risques et des coûts liés au transport. Les incoterms définissent précisément le point de transfert des risques entre vendeurs et acheteurs, que ce soit au port d’embarquement, au bord du navire ou à un lieu convenu. Par exemple, l’incoterm FCA (Free Carrier) précise à quel moment l’acheteur prend en charge la marchandise et le transporteur. Cette précision est essentielle pour limiter les litiges et optimiser la gestion des formalités d’exportation et d’import.

Incoterms 2024 : quels enjeux pour les responsables achats ?

L’adoption de la nouvelle version incoterms implique une adaptation des pratiques internes. Les responsables des opérations achats doivent s’assurer que chaque transaction respecte les droits, taxes et obligations liés au lieu de destination. Le choix du mode de transport (maritime, aérien, routier) influence aussi la sélection de l’incoterm le plus adapté à la livraison des marchandises. Voici quelques points d’attention :
  • Identification claire du lieu de livraison et du port de destination
  • Gestion des risques transférés entre acheteurs et vendeurs
  • Prise en compte des coûts de transport, d’assurance et des droits de douane
  • Maîtrise des formalités d’import export selon le lieu convenu
L’évolution des incoterms impacte également la collaboration avec les parties prenantes internes et externes, ainsi que l’utilisation d’outils pour sécuriser la chaîne logistique. Pour aller plus loin sur l’optimisation de la stratégie de sourcing, découvrez comment l’intelligence artificielle peut renforcer votre stratégie de sourcing durable.

Gestion des risques liés à l’incoterm 2024

Comprendre le transfert des risques et des responsabilités

L’un des aspects les plus sensibles des incoterms 2024 concerne la gestion des risques liés au transport international de marchandises. Chaque incoterm définit précisément le moment où la responsabilité et les risques sont transférés du vendeur à l’acheteur. Par exemple, avec l’incoterm FCA (Free Carrier), le risque est transféré dès que la marchandise est remise au transporteur désigné par l’acheteur, à un lieu convenu. Cela implique que l’acheteur doit anticiper la souscription d’une assurance adaptée dès ce point de transfert.

Les points de vigilance pour les acheteurs

Pour limiter les risques lors de la livraison des marchandises, il est essentiel de bien identifier le lieu de livraison, le mode de transport et le port d’embarquement ou de destination. Un mauvais choix d’incoterm ou une mauvaise compréhension du lieu de transfert des risques peut entraîner des coûts imprévus, des litiges ou des pertes financières. Les acheteurs doivent également s’assurer que les formalités d’exportation et d’importation, ainsi que le paiement des droits et taxes, sont clairement attribués dans le contrat.
  • Vérifier le lieu convenu pour la livraison des marchandises
  • Analyser la couverture d’assurance nécessaire selon l’incoterm choisi
  • Clarifier les responsabilités entre acheteurs et vendeurs concernant le transport et les formalités douanières
  • Anticiper les risques liés au transporteur acheteur ou vendeur

Adapter la gestion des risques à la version des incoterms

La version 2024 des incoterms apporte des précisions sur certains points, notamment sur la répartition des coûts et la gestion des risques en cas de retard ou de non-conformité lors de la livraison. Il est donc recommandé de former régulièrement les équipes achats et de s’appuyer sur des outils digitaux pour suivre l’évolution des règles et optimiser la gestion des risques. Pour aller plus loin sur l’optimisation du sourcing stratégique, découvrez comment l’intelligence artificielle peut renforcer la gestion des risques dans les achats.

Bonnes pratiques pour sécuriser vos opérations

L’anticipation reste la clé. Avant toute transaction, il est conseillé de :
  • Définir précisément le lieu de livraison et le port de destination
  • Vérifier les obligations en matière de transport, d’assurance et de droits taxes
  • Collaborer étroitement avec les parties prenantes internes et externes pour éviter les zones d’ombre
La maîtrise des incoterms et une gestion proactive des risques permettent de sécuriser les opérations d’import export et de renforcer la performance globale de la chaîne d’approvisionnement.

Optimisation des coûts logistiques grâce à l’incoterm 2024

Réduire les coûts grâce à une maîtrise fine des incoterms

L’optimisation des coûts logistiques passe par une compréhension approfondie des incoterms et de leur impact sur chaque étape du transport international. Le choix du bon incoterm influence directement la répartition des frais entre acheteurs et vendeurs, notamment en ce qui concerne le transport, l’assurance, les droits et taxes, ainsi que les formalités d’exportation et d’import.
  • Frais de transport : Selon l’incoterm choisi, la responsabilité du transporteur peut incomber à l’acheteur ou au vendeur. Par exemple, avec FCA (Free Carrier), le vendeur prend en charge la livraison des marchandises jusqu’au lieu convenu, puis l’acheteur devient responsable du transport principal.
  • Assurance : Certains incoterms, comme CIF ou CIP, imposent au vendeur de souscrire une assurance pour la marchandise jusqu’à un port ou un lieu de destination précis. Cela peut représenter un coût supplémentaire, mais aussi une sécurité pour l’acheteur.
  • Droits et taxes : Les incoterms déterminent qui, de l’acheteur ou du vendeur, règle les droits de douane et taxes à l’import. Un mauvais choix peut entraîner des surcoûts inattendus pour l’acheteur.

Points de vigilance pour limiter les risques de surcoûts

La version incoterms 2024 met l’accent sur la clarté des responsabilités et des risques transférés. Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de bien définir le lieu de livraison, le port d’embarquement ou de destination, ainsi que le mode de transport adapté à la marchandise. Les risques liés au transport marchandises sont transférés à un moment précis, souvent au bord du navire ou à un endroit convenu. Une mauvaise anticipation de ce transfert peut générer des frais additionnels en cas de sinistre ou de retard.

Outils pour calculer et anticiper les coûts

Pour maîtriser les coûts, il est conseillé d’utiliser des outils de simulation et de suivi des dépenses logistiques. Ces outils permettent d’anticiper les frais liés à chaque incoterm et d’identifier les postes de dépenses à optimiser. En cas de litige ou de retard de paiement, il est également utile de savoir comment calculer facilement les intérêts légaux après un jugement, afin de défendre au mieux les intérêts de l’entreprise. La collaboration étroite entre les acheteurs, les vendeurs et les transporteurs reste un levier essentiel pour négocier les meilleures conditions et garantir une livraison marchandises au moindre coût, tout en respectant les exigences de chaque transaction internationale.

Sélection de l’incoterm adapté à chaque transaction

Critères pour choisir l’incoterm le plus adapté

La sélection de l’incoterm approprié est une étape clé pour l’acheteur et le vendeur dans toute opération d’import export. Ce choix influence directement la répartition des responsabilités, des coûts et des risques liés au transport des marchandises. Il est donc essentiel de bien comprendre les spécificités de chaque incoterm, notamment dans la version incoterms 2024, afin d’optimiser la livraison et la gestion des droits et taxes.

  • Nature de la marchandise : Certains incoterms, comme FCA (Free Carrier), sont plus adaptés pour des marchandises générales, tandis que d’autres, comme FOB (Free On Board), conviennent mieux au transport maritime et aux marchandises volumineuses.
  • Mode de transport : Le choix entre transport routier, maritime, aérien ou multimodal influence l’incoterm à privilégier. Par exemple, CIF (Cost Insurance and Freight) impose au vendeur de souscrire une assurance transport jusqu’au port de destination.
  • Lieu de livraison : Il est important de définir précisément le lieu convenu (port d’embarquement, bord du navire, entrepôt, etc.), car les risques transférés et les responsabilités changent selon l’endroit où la marchandise est remise au transporteur.
  • Capacité de gestion logistique : Si l’acheteur dispose d’un réseau logistique solide dans le pays d’import, il peut préférer un incoterm où il prend en charge le transport à partir d’un certain point (par exemple, EXW ou FCA). À l’inverse, un acheteur moins expérimenté pourra opter pour DDP (Delivered Duty Paid), où le vendeur gère l’ensemble des formalités exportation, transport et livraison marchandises jusqu’au lieu de destination.
  • Gestion des droits et taxes : Certains incoterms incluent la prise en charge des droits, taxes et formalités par le vendeur, d’autres par l’acheteur. Il est donc crucial d’anticiper ces coûts pour éviter les mauvaises surprises à l’arrivée des marchandises.

Bonnes pratiques pour sécuriser la transaction

Pour garantir une livraison sans accroc, il est recommandé de :

  • Préciser clairement le lieu de livraison et le transporteur dans le contrat.
  • Vérifier que l’assurance transport couvre bien la marchandise jusqu’au lieu convenu.
  • Anticiper les risques transférés à chaque étape du transport international.
  • Collaborer étroitement avec les parties prenantes internes et externes pour assurer la conformité des formalités exportation et import.

En résumé, le choix de l’incoterm doit être le fruit d’une analyse approfondie des besoins de l’acheteur, des capacités logistiques des vendeurs et des contraintes du transport international. Cela permet de sécuriser la livraison des marchandises à l’endroit et au moment souhaités, tout en maîtrisant les coûts et les risques.

Collaboration avec les parties prenantes internes et externes

Favoriser la communication entre acheteurs et vendeurs

La réussite d’une opération d’import export dépend fortement de la qualité des échanges entre acheteurs et vendeurs. L’incoterm choisi, qu’il s’agisse de FCA, FOB ou DAP, doit être compris et accepté par toutes les parties. Il est essentiel de clarifier la responsabilité de chacun concernant le transport, l’assurance, la livraison des marchandises et la gestion des risques. Un dialogue régulier permet d’anticiper les éventuels litiges liés au lieu de livraison, au port d’embarquement ou à la prise en charge par le transporteur.

Impliquer les parties prenantes internes

L’acheteur doit collaborer avec les équipes logistiques, juridiques et financières pour s’assurer que le choix de l’incoterm correspond aux besoins de l’entreprise. Par exemple, le service logistique doit valider la faisabilité du mode de transport et du lieu convenu pour la livraison des marchandises. Les équipes juridiques vérifient que les formalités d’exportation, les droits et taxes à l’import, ainsi que les assurances sont bien prises en compte selon la version incoterms en vigueur.

Coordination avec les transporteurs et assureurs

La relation avec le transporteur et l’assureur est déterminante pour sécuriser le transfert des risques et la bonne livraison des marchandises à destination. Il convient de préciser, dans le contrat, le lieu de livraison exact, le port de destination ou le bord du navire selon l’incoterm retenu. Cette coordination limite les zones d’incertitude et permet de mieux gérer les risques transférés lors du transport international.
  • Préciser le lieu de livraison ou de transfert de responsabilité (ex : port d’embarquement, lieu convenu, port destination)
  • Définir clairement qui gère le transport, l’assurance et les formalités exportation
  • Anticiper les droits et taxes à l’import pour éviter les surcoûts

Former et sensibiliser les équipes

La compréhension des incoterms par tous les acteurs internes est un enjeu clé. Des formations régulières sur la version incoterms en vigueur et les spécificités du transport marchandises permettent de limiter les erreurs et d’optimiser la gestion des risques. Cela favorise aussi une meilleure collaboration avec les partenaires externes. En résumé, la collaboration étroite entre acheteurs, vendeurs, transporteurs et équipes internes garantit une application efficace de l’incoterm choisi et sécurise l’ensemble du processus d’import export.

Outils et ressources pour la mise en œuvre de l’incoterm 2024

Solutions numériques pour la gestion des incoterms

Pour garantir une application cohérente de la version incoterms 2024 dans les opérations achats, il est essentiel de s’appuyer sur des outils adaptés. Les plateformes de gestion des achats intègrent désormais des modules dédiés à la gestion des incoterms, permettant de suivre précisément la responsabilité de chaque partie (acheteur, vendeur, transporteur) selon le mode de transport choisi et le lieu convenu (port, bord navire, lieu de livraison, etc.).

Tableaux de correspondance et check-lists

L’utilisation de tableaux de correspondance entre les différents incoterms facilite la compréhension des risques transférés, des formalités d’exportation et d’import, ainsi que des droits et taxes à la charge de chaque acteur. Les check-lists opérationnelles aident à vérifier que chaque étape (livraison des marchandises, assurance, désignation du transporteur acheteur, gestion du port d’embarquement ou du port de destination) est bien respectée.
  • Tableaux de suivi des responsabilités (fca, cif, dap, etc.)
  • Outils de simulation des coûts logistiques selon l’incoterm retenu
  • Alertes automatisées sur les changements de lieu de destination ou de mode de transport

Ressources documentaires et formation

Pour renforcer la maîtrise des incoterms, il est recommandé de mettre à disposition des équipes achats des guides pratiques, des fiches synthétiques sur chaque incoterm, et des modules de formation en ligne. Ces ressources permettent de mieux anticiper les risques liés à la livraison des marchandises, à l’assurance transport, ou encore à la gestion des droits et taxes à l’import export.

Collaboration et partage d’informations

La réussite de la mise en œuvre des incoterms repose aussi sur la fluidité des échanges entre acheteurs, vendeurs, transporteurs et autres parties prenantes. Les outils collaboratifs facilitent le partage d’informations sur la marchandise, le lieu de livraison, les formalités d’exportation, ou encore la gestion des risques liés au transport international. Cela permet d’optimiser la coordination et d’assurer la conformité des opérations à chaque étape du processus d’achat.
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